Portraits d’éco-conseillers

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Hélène BLANQUART

P 27 (2014-2015)

Chargée de projets « Territoire zéro déchet, zéro gaspillage » à Grenoble-Alpes Métropole (Région Auvergne-Rhône-Alpes)

« La majorité des étudiants d’Eco-Conseil ont tous des expériences professionnelles, ce qui permet des échanges de pratiques, de visions, d’expériences très riches. »

Mon parcours avant la formation

Je suis diplômée de Sciences Po Lille (section relations internationales). J’ai travaillé 4 ans dans l’humanitaire en tant que chargée de projets dans des ONG en Haïti, République centrafricaine et au Pérou.

Mes motivations à suivre la formation d’éco-conseiller

J’aimais beaucoup mon métier précédent, mais j’avais envie de revenir en France afin d’avoir une vie plus stable et plus proche de ma famille/amis. Il était évident pour moi que j’avais besoin d’un métier qui ait du sens et des valeurs. Je me suis naturellement orientée vers l’environnement, c’était un domaine qui m’intéressait, à voir si je pouvais en faire mon métier ! En parcourant la plaquette de formation d’éco-conseiller, je me suis projetée assez vite dans la dynamique proposée. Et je ne vous cache pas que je trouvais ça chouette d’aller vivre 6 mois à Strasbourg !

Mon avis sur la formation

Ayant déjà travaillé quelques années, je ne souhaitais pas intégrer une classe avec des étudiants en formation initiale, je me suis ainsi orientée vers un Mastère spécialisé plutôt qu’un Master 2. La majorité des étudiants d’Eco-Conseil ont tous des expériences professionnelles, ce qui permet des échanges de pratiques, de visions, d’expériences très riches.
Le développement durable m’intéressait dans sa globalité. Avant cette formation, je n’étais pas prête à me spécialiser dans une thématique précise (comme l’énergie ou la biodiversité par exemple), la pluridisciplinarité d’Eco-Conseil m’a donc attirée.
De plus, cette formation comparée aux nombreuses autres proposées aujourd’hui, propose des cours de communication, ce qui est un vrai avantage et un acquis indispensable dans mon travail aujourd’hui.
Dernier atout de la formation, mais non des moindres : le chantier d’application (1 mois de travail en groupe sur une commande réelle proposée à ECO-Conseil). Ce temps est une vraie première expérience qui pourra être valorisée lors de la recherche de stage, et qui permet de nous donner confiance en notre capacité à travailler dans cette nouvelle spécialisation !

Mon parcours professionnel à l’issue de la formation

J’ai réalisé mon stage au sein de Grenoble-Alpes Métropole dans la Direction de la collecte et du traitement des déchets où j’ai été embauchée par la suite en tant que chargée de projets « Territoire zéro déchet, zéro gaspillage ».

Mon poste actuel et mes principales missions

Comme expliqué ci-dessous, j’ai été embauchée suite à mon stage comme chargée de projets « Territoire zéro déchet, zéro gaspillage » à Grenoble-Alpes Métropole.
Grenoble-Alpes Métropole fait partie des 153 lauréats de l’appel à projet du Ministère de l’environnement, elle est donc devenue « Territoire zéro déchet, zéro gaspillage ».
Je suis chargée de sensibiliser à la réduction des déchets, de promouvoir le réemploi et le recyclage, etc.
Voici quelques exemples pour illustrer de manière plus concrète mon quotidien :
  • J’accompagne les commerçants à l’application de la nouvelle réglementation sur les sacs plastiques (interdiction des sacs plastiques en caisse depuis le 1er juillet 2016). Pour ce, j’ai lancé un appel à projet pour doter les commerçants de sacs en tissu recyclé aux couleurs de leurs unions commerciales ;
  • J’organise avec mes collègues un Forum pour nos partenaires et le grand public à l’occasion de la SERD (Semaine Européenne de Réduction des Déchets) ;
  • Je m’occupe de la concertation citoyenne sur la politique de gestion des déchets pour 2020-2030 sur le territoire métropolitain.

Ce que j’apprécie dans mon métier

C’est la diversité des sujets et des acteurs. Je travaille sur une thématique centrale qui est la réduction des déchets, mais il y a 1001 voies (et plus !) pour y arriver.
Un jour, je travaille avec les bailleurs sociaux sur la question des dépôts sauvages/encombrants ; le lendemain avec des associations d’insertion pour favoriser le réemploi, le sur-lendemain avec les chambres consulaires pour créer de la synergie entre les entreprises, etc.

Pour moi être éco-conseiller c’est…

… être capable de travailler avec une diversité d’acteurs, créer de la transversalité entre les projets, et promouvoir des pratiques et des actions qui aillent dans le sens d’un développement plus soutenable et responsable.

Mes conseils pour les futurs éco-conseillers

Faîtes l’enquête facultative proposée par Eco-Conseil avant d’arriver dans la formation, vous appréhenderez ainsi de manière plus claire le futur contexte dans lequel vous travaillerez … et en plus cela vous permettra d’effectuer des prises de contact très tôt … ce qui facilitera d’autant plus votre recherche de stage pour la suite !